On suit l'itinéraire initialement prévu par StruD
Les routes sont sympas et je me sens plutôt bien sur ma machine.
Virginie préfère rester en queue de peloton.
Les meneurs changent.
A un moment, Vincent passe devant.
Le rythme augmente mais je le suis de près.
Tout à coup, il nous fait prendre une sortie à droite très très limite alors qu'il vient de doubler un véhicule
Pas glop mais moi je connais le loustic: il m'avait déjà fait le coup sur le périf Lyonnais
Le bitume devient nettement moins agréable.
J'ai un peu les boules mais je suis. Et on déboule sur une station perdue dans le trou du cul del mundo à Barème.
On fait le plein des machines.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]On a la chance de rencontrer une mère et sa fille qui sont tombées en rade en bagnole.
Le gars qui les a dépanné est un gros CONNARD !!!
Et lorsqu'il repart, il nous dit de bouger les meules. StruD pousse juste assez la sienne et le camion passe large
mais le dépanneur a du avoir son permis dans une pochette surprise.
Les deux gonzesses déballent leur haine quand il est loin.
Quelques-uns d'entre nous leur donnent des conseils pour la suite...
Mais on redémarre et on se barre.
Les nuages sont tout autour.
Nouvelle pause au bout de quelques kil.
On est à l'entrée des Alpes-Maritimes.
ça sent bon; ça approche
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Pennac se met en recherche d'un bout de caoutchouc pour caler un truc qui vibre sur sa moto.
et trouve une semelle toute pourrie qui va régler son problème.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Pendant un temps, je passe devant mais la pluie accompagne mon petit parcours.
Je roule pas au-dessus de mes pompes.
La semaine commence et je veux en profiter totalement.
La vie citadine nous happe trop vite.
Nice... une ville bien trop grande pour les GPS
Alors malgré nos convictions et nos yeux qui tiennent seulement compte des panneaux, on suit ceux qui ont réglé leur foutu engin d'orientation.
On doit prendre l'autoroute mais à chaque intersection qui pourrait nous y conduire, on l'évite
Résultat, on se retrouve à l'aéroport au lieu du port et on traverse Nice pour rejoindre ce foutu port.
Les cinq kilomètres nous font plus souffrir que tout le reste du parcours.
Une misère, des bagnoles partout, des feux tous les 200m, de la chaleur, de la tension nerveuse...
Au final, on aurait mieux fait de suivre les panneaux Port pour arriver à l'embarquement.
On passe un premier contrôle avec papier d'identité et billet pour le ferry
Le gars nous invite à nous parquer près d'une barrière sans trop nous en approcher : elle se baisse quand elle veut et sans prévenir.
Notre petit groupe se retrouve en tête pour l'embarquement. des gars de la sécurité nous font un second contrôle.
Moi, j'ai du ouvrir mon paquot mais il a rien vu de particulier et m'a dit : ok.
Il a rien demandé à Pierre
Délit de sale gueule ou quoi
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Commence alors une longue, très longue attente sur ce port.
Le bateau n'arrivera pas avant 20h30 ou plus.
Sylvie et Anne nous ont retrouvé.
Elles proposent qu'on aille tous chercher des sandwichs.
Vu notre position dans la file et deux loustics piétons qui traînent pas loin, je préfère rester dans les parages.
Les gars vont et viennent auprès des autres motards qui patientent.
Ils discutent.
Juste derrière ma yam, des suisses sont parqués.
Leur groupe se forme et je reconnais l'un d'eux qui est client où je bosse.
Le monde est petit
On casse une graine sur le port. Un bout de sandwich pour chacun et une petite salade de carottes pour moi.
Merci les filles
Enfin, le bateau arrive.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]On nous demande de démarrer les machines et on avance vers le cul du bateau
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]On entre. Sur le ferry, y'aura pas moins de 250 bécanes. Une première pour la compagnie selon les types de la sécurité.
Les serviettes qu'on a prises pour protéger nos selles serviront pas à grand chose.
Impossible d'attendre pour voir comment ils vont fixer nos machines, on sent bien que les gars supportent pas qu'on les mate.
On quitte le garage 3A et on remonte les escaliers.
Pennac fait le lien avec l'équipage pour la prise de possession des cabines.
On voyage de France vers Corse mais les gars parlent italien????
La piaule 6021 accueille Pennac et Sylvie; StruD et Anne et Jc.
Dans la piaule 6022 qu'on imaginait tous à côté mais en réalité, on doit aller au couloir opposé pour y accéder, Séb et Virginie devront nous supporter Pierre et moi
La suite bientôt..........................................