Mais c'est les vacances !!!! Semaine 1

Alors que vous êtes quasi tous la tête dans le guidon au niveau professionnel, moi et mon p'tit teigneux préféré on a choisi de prendre 15 jours de congés. 


J'ai débranché la partie de mon cerveau reliée directement au boulot dès le samedi 02 septembre à 14 heures. 
La quinzaine qui commence est divisée en 3 parties. 

La première s'est déroulée jusqu'au 06. 
Nous sommes en BAR donc le trajet, la qualité du bitume, etc... n'ont aucun intérêt pour ce compte-rendu.

La route nous conduit vers la Dordogne, chez nos amis Doms et Picon33.
Ensemble, nous passons une soirée au coin d'un feu de cheminée très agréable. Mais la fatigue se fait tout de même sentir à un moment et nous nous séparons pour une courte nuit.

Le lendemain matin, un petit déjeuner frugal ouvre une journée ensoleillée.
Les deux toutous sont excités, courent partout dans le grand terrain. 
A midi ( un peu passé, hein ...  ), c'est à l'extérieur qu'on prend le repas. 

Les chiens sont HS : un moment de répit pour nous

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L'après-midi passe très vite et nous allons devoir plier bagage pour rentrer à Bordeaux. 
Comme déjà dit plus haut, y'en a qui bosse 

Les deux jours suivants sont un mélange de mécanique, d'apéro, de repas et de partage dans la joie et la bonne humeur 

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On doit malheureusement mettre fin à notre week-end prolongé près de Bordeaux. 


Merci pour l'accueil : vous êtes au top !!

Oui, je dois récupérer ma bécane chez le concessionnaire mercredi avant la fermeture pour la révision des 20 milles kils
On roule comme des malades sur l'autoroute. Entre fatigue et besoin de dormir incontrôlable, on s'échange le volant. On mange même dans la bagnole. 

Résultat : on est dans les temps. Pierre a prévu le casque et la veste pour ramener la meule à la maison aussitôt les clefs dans nos poches.
J'espère secrètement que la facture ne dépassera pas les 500 balles. 



Mais c'est peine perdue   
La jolie feuille blanche qu'on me tend est couverte de tous les petits travaux que le mécano a fait en plus du minimum pour la révision standard :

à la base : 
vidange huile 
remplacement filtres air et huile
remplacement des bougies
purge des freins

là, y'a de quoi halluciner :

Sonde de température pas branchée
Cosse du + de la batterie posée et pas visée 
filetage cassé pour le cache

  

moi j'avais un peu confiance dans le mécano qui a fait la révision des 10 000. 
Je suis un peu déçue ! 


Mais avant de partir, faut régler la douloureuse :  700 boules   
je vais niquer not' budget pour les vacances 

En Suisse, l'heure de main d'oeuvre est à 120 CHF ! 
Le filtre à air à 54, à huile à 29, et les bougies à 19.70 l'unité...






Bon. J'ai les boules mais je montre rien. 
Comme le dit souvent un gars qui connait son taf : la pression avant 2.3 et arrière 2.5 suffisent. Les garages se sont mis d'accord pour préconiser 2.5 - 2.9
Je pose donc la question au gars de la concession et lui fait corriger devant nous.

Par contre, dès notre arrivée à la maison, il est aussi clair que l'essai sur route et le lavage ont été fait à la va-vite.

La chaîne est trop tendue. La bécane est franchement pas plus propre que quand je la nettoie moi-même ( alors que pour les 10 000, elle était nickel chrome !) 


Faut donc qu'on se bouge pour détendre la chaîne. Parce qu'en plus, on sent comme un point dur en roulant, c'est un peu chiant à la longue 


La suite de nos vacances doit être préparée. 
On passe ensuite la soirée à préparer les paquots, les fringues, la bécane de Donati (pression, graissage, etc...)

Une bonne nuit de sommeil là-dessus et on sera frais et dispo le lendemain matin pour notre départ vers Paris 

  Pour suivre...

Duc de Normandie a écrit:

  Pour suivre...

Je relance aussi pour voir ...

C'est énervant de devoir passer derrière le mécano. ......

Payer aussi cher pour un travail aussi mal fait, et sur des opérations ultra-basiques qu'on fait habituellement soi-même... Vive la garantie !
C'est (au delà du fait que j'en n'ai pas les moyens ) une des raisons qui me feront toujours préféré l'occasion récente (et bichonnée) à l'achat neuf !

Bon, le relais du jour c'est Saillon- La Ferté-sous-Jouarre

On s'est levé aux alentours de 8h.

Ouais : on part no stress

Les paquots sont en place rapidement.

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On est prêts 

Le ZRX : 36 479 kil.

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La Yam : 19 649 kil.

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Le parcours commence par un soleil timide et une température juste mais encore agréable. 

Par contre, le temps nous parait très long pour quitter notre pays d'adoption. 
Il ne nous faut pas moins d'une heure et quart pour faire les 125 kilomètres qui nous séparent de la frontière française à Vallorbe.
Le plus chiant : respecter les nombreux changements de vitesse. 

Limitation autoroute suisse : 120 km/h

Limitation à l'approche d'un échangeur : 100 km/h ou 80 km/h selon les endroits. 

Limitation zone de travaux : 80 km/h ou 60 km/h selon les envies aussi  

Limitation dans certains virages : 80 km/h ou 60 km/h  

Oui, c'est vrai on connait aussi les limites en France mais là, particulièrement sur le trajet, c'est blindé de radars !!!
Des radars à toutes les limites !!! 

Et comme j'ai bouffé 700 balles dans une révision à la con, pas question de laisser filer le moindre centime de plus en Suisse pour les vacances 

Dès notre passage en terre jurassienne, la température chute vertigineusement.... 

C'est évident qu'on va faire une pause café et réchauffement des corps. Arrêt immédiat au premier village qui vient : Jougne.

Un petit parking pour plusieurs commerces : boulangerie, tabac presse, bar, etc...
Le coin parfait. 

On commande nos boissons et Donati va se chercher 2 petits croissants. Moi, comme d'hab, j'utilise les toilettes 

Notre trajet est noté sur une feuille rangée sur la sacoche réservoir du ZRX. Il n'est donc pas utile de brancher le GPS de secours ou d'y jeter un œil. 


La nationale jusqu'à Dôle est fréquentée par quelques camions mais on s'en accommode. 
Maintenant qu'on est en France, on peut griller les feux, doubler sur les lignes blanches et faire des excès de vitesse en toute impunité 

J'déconne, on est resté très raisonnable, je le jure 


Juste avant Dôle, faut ravitailler. En essence pour nos meules, en nourriture pour nos estomacs.
On passe par un Super U, qu'on connait déjà. 

Repas du midi : sandwich, eau. 

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On est parqué devant l'entrée.

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Y'a un banc par là. Un rayon de soleil très généreux nous accompagne pour cet instant repas. 
On perd vraiment peu de temps. Moins de 45 minutes montre en main. 

Lorsqu'on décolle, les nuages sont revenus en maître dans le ciel qui nous surplombe. 

Arrivés sur Dijon, on prend l'autoroute comme on a convenu précédemment pour rallier Troyes. 

Le p'tit teigneux me prévient tout de suite : rythme de croisière 150!
OK, ça joue pour moi. J'ouvre 


C'est long....................

C'est long....................



C'est Chiant.................

On s'ennuie.....................


à mi-chemin, on décide de quitter l'autobeurk !!! 


Et alors, sans regrets. On continue en direction de Troyes sur la route verte. On est nettement moins secoué 

On quitte Troyes sans problème particulier en direction de Paris. 
Les villes qu'on doit traverser à la base ne seront pas les mêmes à l'arrivée

On fait quelques kilomètres inutiles avant de retrouver notre voie vers La Ferté sous Jouarre. 
Plus on approche, plus on est pressé de se poser. 

Encore une halte pour 

A: le bâchage préventif 

B : la mise en route du GPS : Donati rentre l'adresse de ZFRLXHT et là, on roule comme des merdouilles.

Ben ouais, le satané appareil est pas vraiment adapté à la conduite moto, hein...

Du coup, pas de zoom automatique à l'approche d'une intersection décisive !  

Mais à la fin, c'est la mémoire visuelle de Donati qui nous conduit devant le palier de Pierre et Babeth.


Un couple d'amis souriants nous accueille. On est très très heureux de les revoir. 
On fait encore un bout de chemin pour se parquer dans leur garage. 



On est impatients de se défaire de nos fringues de pluie et de moto. On gicle les casques et on se fait des bisous. 

La suite...........................** c'est plus tard 

Aurore, c'est la reine du teasing ...
Tu nous laisses planter là en plein milieu ...

La suite, steuplé ...

Oui, comme pour les series, on aimerait télécharger la suite 

Nous suivons le chemin jusqu'à la maison et traversons un petit jardin tout mignon. 

A l'intérieur, c'est la cuisine qu'on trouve en premier. Babeth est une décoratrice exceptionnelle. Whaou!!!

Le mélange de couleur est vraiment sympa. 

Bref, on continue la visite jusqu'au premier - chambre, sdb, bureau. 

Le second - chambre et salle de zic 

On dormira là-haut. Pas loin de la batterie électronique de Pierre! 

  c'est pas encore le moment de jouer.

Il est temps de nous défaire de toutes nos fringues et de nous faire un brin de nettoyage. 
Mais Babeth se confond tout à coup en excuses parce que la salle de bains est en travaux. Zone indisponible. Il est impossible de prendre une douche mais par contre un bain est tout à fait envisageable.   

C'est pas grave, j'ai pas pris de bain depuis des lustres. Je promets de ne pas faire d'éclaboussures sur le mur. 

Je sors de là, soulagée du poids des 630 kilomètres parcourus dans la journée. 
En fringue de détente, je rejoins les autres pour prendre l'apéro. 

La soirée est fraîche, mais on décide de rester dehors. On se couv... pardon, JE me couvre un peu....


Alcool fort pour les sieurs, Babeth me propose un apéritif typique ou un porto.... Je teste le premier : du ratafia.

Juste une lapée... ben ça suffit pour moi, je suis pas fan. Je me rabats sur le Porto. On grignote quelques morceaux de melons frais, des trucs salés, etc... 

On raconte nos futures péripéties. Et bientôt, c'est l'heure de passer à table. 

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Babeth fignole le plat 

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Un petit feuilleté pâte filo aux légumes en entrée. 

Du saumon avec des pâtes aux légumes et au fromage blanc. 

Quand je demande pas trop de pâtes à Babeth, elle est si désolée d'avoir mélangé le tout! 

Je la rassure : ce n'est pas grave. C'est MON problème. Je trie et puis c'est tout. 
Pas de soucis. Et puis c'était très bon !



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Nous nous mettons d'accord pour le départ du lendemain matin car, comme nous, Pierre et Babeth ont des projets pour le week-end. 

C'est donc convenu qu'aux alentours de 10h, on lèvera le camp. 

Mais la nuit nous attend. Vous vous en doutez, avant de nous coucher, Donati a joué des baguettes. 

Comment dire.... heu... c'était pas une berceuse 


Bien. Alors au pieu. Faut récupérer. 
Réveil calé sur 8h.



Bonne nuit

j'ai failli ne pas remarquer la selle de pierrot

Réveil.


L'instant du petit-déjeuner file à une vitesse folle.   

On va déjà devoir se séparer de Pierre et Babeth pour continuer notre route.

Encore merci pour votre hospitalité et votre gentillesse. 


On refait les paquots. On se rhabille. Et surprise.....


On bâche 

Le temps est plus que mitigé. C'est le gris qui domine. Et au top départ, des gouttes commencent à tomber.


Etape du jour: Ferté sous Jouarre - Igoville 

185 kilomètres. A la base, hein... parce qu'en quittant le domicile de Zfrlxht, point besoin de GPS : chef teigneux est aux commandes !

On attaque de petites routes étroites qui nous font traverser des villages minuscules. 
Et je trouve qu'on s'éloigne étonnamment de Paris....  alors que j'attaque mon F-trip ( réserve sur la Yam   )

Alors que la pluie s'intensifie, je fais ma casse-bonbon : je répète qu'on s'éloigne, que patati et patata....

Ouais, l'intercom ça a aussi ses défauts 

Au bout de 12 kilomètres, je suis arrivé au bout de la patience de Donati :  

On fait donc 1/2 tour : enfin!!!! 

Evidemment, on repasse devant la maison qui nous a accueilli la veille. 

25 kil pour le fun  

Et à peine deux virages à droites plus tard, une station service :

On fait le plein et on redémarre ( bien plus en confiance   ) direction Rouen, toujours accompagnés de notre amie humide : la flotte.


On passe autour de Meaux et pour ne pas se farcir la Seine-Saint Denis, on passe par la nationale direction Cergy-Pontoise. 

Il pleut. Il pleut toujours. C'est pas violent pour le moment mais ça serait bien un peu de sec. 

Arrivés vers Goussainville ( ancien village du p'tit teigneux ), le voilà qui bifurque au rond-point direction Goussainville au lieu de continuer vers Cergy. 

Hop là  !!!

Je refuse. Je veux pas passer par la ville alors que la route nationale est là !!
On discute 
Je gagne 


Demi-tour sur le rond-point suivant et nous revoilà vers la bonne direction. 

Cergy, on l'évite bien sûr. On attrape la nationale qui mène tout droit à Rouen. 
Elle est d'un ennui mortel 

On traverse des villages où se croisent à peine deux camions et pourtant la densité du trafic est effrayante en terme de poids lourds 

On double. Le timing semble respecté pour autant. Le duc de Normandie nous attend vers 13h30.

Vers Ecouis, on doit sortir de la route principale. Et là, c'est le drame. Pour trouver les villages que j'avais noté, c'est une véritable misère !

Les routes sont pas spécialement fréquentées maintenant. Y'a plus trop de lignes blanches au sol non plus.
Et là, à la sortie d'un gentil Piiiiiiiiiiiiiiiiif- paaaaaaaaaaaaaaaf, le virage est boueux.

P'tain la chaleur !   Pas cool du tout. On a pas crié mais y'a de quoi râler, j'vous le dis !


On roule toujours et je vois enfin un panneau publicitaire dans un village pour le Super U d'Igoville. 
On est donc sur la bonne voie. Mais après encore quelques kilomètres : rien. Pas d'indication pour Igoville 

C'est perplexe que Donati continue. Je vois alors dans un champ à ma droite un panneau publicitaire minuscule qui me donne une info importante : Super U en direction de Rouen. 




On suit donc Rouen. Et là surprise moins de 10 kil plus tard, on passe le panneau d'entrée de village : IGOVILLE. 

Aucune info avant, hein....

On trouve la station service du supermarché. On fait le plein des brêles. Et c'est la mémoire visuelle de Donati qui nous conduit tout droit chez le Duc.

RESPECT


On béquille et on descend des machines. Le ciel est toujours gris mais le sol est en un peu sec ici. 
Cédric est de retour du boulot juste là pour nous accueillir. 

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On défait les paquots.


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On entre, on se change, on fait la connaissance de la fille de Cédric et.....

Apéro 

Pareil que chez les potes d'avant 

Moi, je vais rester dans le connu, pendant que les gars s'attaquent au whisky 

C'est cool d'avoir pu prendre son aprèm pour le passer avec nous. Du coup, nous allons manger ensemble. 

Salade de tomates en entrée, 
Tranches de volaille, pâtes en plat
et des fruits pour moi 

Bien, c'est pas le tout mais va bientôt falloir passer au garage. 
Parce que cet après-midi sera consacré à............



à..................................???????


de la Méca 


Oh, rien de spécial : deux bricoles de rien du tout. 


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Graissage des chaines, pression des pineus   sur les 3 brêlons.

Vache, le MT et le 12S ont des pressions plus hautes qu'à notre départ de Suisse. 
Peut-être l'autobeurk, le froid..  

Sur le ZRX de Cédric, y'a une inversion à opérer sur les amortisseurs arrières. 
Histoire de 5 minutes...

heu, ouais quand on a des amortos en plus peut-être mais... là.... y'en a pas. 

Pourtant, comme y'a six mains qui agissent le miracle se produit : moins de 5 minutes, sérieux ! 

Tout ça pour voir le côté intérieur sale qui n'a pas pu être nettoyé et surtout avoir accès aux réglages ! 


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Voilà. CA, c'est fait    Mais pendant le repas, une vieille histoire de pointeau à changer a refait surface.


Ni une ni deux : on s'y met 

la bête : 

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La revue technique : 

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Pas d'inquiétude : le chef méca certifie qu'il faut 3 minutes pour faire le changement du pointeau. 

S'il le dit... on se lance. 

On vire la selle. Pour atteindre le carbu, faut tomber la boite à air. 
On trouve moyen de la reculer sans l'enlever totalement. Le cache dégage aussi. 
y'en a un peu partout quand le carbu cède enfin. 

On défait les 4 vis de cuve. Y'a de l'essence qui tombe par là. Faut libérer le pointeau et pour cela le flotteur doit être retirer également. 
Une pointe est plus qu'utile pour pousser la petite barre qui le retient. 

Pas de pointe? 

Un trombone fera bien l'affaire 

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une couleur favorite, peut-être 

Nan, j'déconne.
Bref, les 3 minutes chronométrées pour le changement de pointeau sont écoulées et le nouveau pointeau est en place. 

Le plus long dans tout ça, c'est le merdier tout autour 

D'ailleurs, faut remonter le tout. 

On est surpris dans notre boulot par les 2 autres filles du Duc puis un peu plus tard, par la Duchesse. 

Le remontage va un peu plus vite. 
Mais la machine démarre et n'a visiblement plus de souci 



quelques traces de notre passage 

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 désolés....


Après toutes ces émotions, on va se poser pour boire un coup 

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On partage le repas en famille. Ça change d'être plus que 2 à table. Là, c'est à sept qu'on attaque l'entrée :

Une tranche de melon sucrée. Hmmmmmmmmm 

Suivent ensuite un roti de veau (si ma mémoire est bonne), sauce champignons, des courgettes et des patates

une glace en dessert. 

D'après la météo prévue pour le lendemain, y'a de très fortes chances que (pour changer) on ait un peu de pluie sur le trajet.

Programme du dit-jour:

réveil. petit déjeuner. habit de lumière. décollage imminent vers Dieppe pour embarquer sur le ferry à 12h30.

Mais d'abord, une bonne douche et une nuit de sommeil dans une pièce où squatte déjà quelqu'un :

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Il a pas l'air perturbé par notre arrivée. 
On éteint les lumières et on souhaite une bonne nuit à tout le monde. 

Pendant la nuit, je me lève pour aller aux toilettes et devinez qui c'est qui c'est incrusté avec nous dans le lit????

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Il a pas bronché d'un centimètre. On aurait dit "Saucisse" 


** à plus

Perso, j'ai super bien dormi. 
En plus, je suis SDS today alors, je dois vraiment être relax.
 

J'ai promis de pas anticiper les virages...

Première chose que je remarque en descendant les escaliers... je ne suis pas la plus matinale.


deuxième chose :

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je rêve ou il pleut ???


Bon vu la tête de Donati, il aime toujours pas mon humour matinal

Ok

Pendant le petit-déjeuner, on débat sur les choses indispensables à emmener avec nous en Angleterre. 
Ah oui, c'est vrai, j'ai zappé de vous dire qu'on va faire la sortie Ace Café à Brighton sur l'invitation de Cédric. 


Il a réservé une chambre dans un hôtel près de la côte. 
On calcule donc ce qui doit être indispensable parce que après notre arrivée le samedi après-midi, nous devons rendre la chambre le dimanche à 10 heures au plus tard.
Ce qui implique fatalement que nous devrons marcher avec tout notre paquot sur nous. Comme des escargots, avec tous leurs biens sur leur dos. 
Alors nous, on se met d'accord pour une mini trousse de toilette, pas de serviette ( après tout, c'est un hôtel ), on mettra nos jeans sur nous et nos frusques de pluie par dessus pour couper du vent. Je prends un sac à dos dans lequel je pourrai mettre tout ça.

Ouais, on arrive aussi à faire dans le minimalisme. 


L'orga c'est le Duc qui gère alors nous on suit le mouvement. 
Aline , plus connue sous "la Duchesse" part en 4 roues avec ses 3 filles pendant que nous partons en bécane vers le même endroit.

La route se passe vraiment pas bien pour nous. Donati aime pas la pluie pour commencer. Et ensuite, il sent pas la moto. Elle se comporte pas comme d'habitude. Elle veut pas tourner dans les virages. Forcément, c'est tendu. 
 Il est hors de question de rouler au-dessus de nos pompes pour suivre. Et à deux sur le ZRX, le réglage des suspensions est pas au top non plus. 
Cédric est donc obligé de nous attendre à plusieurs reprises.

Arrivés à moins de 10 kil de Dieppe, on stoppe les meules chez la frangine de la Duchesse. 
Nous sommes accueillis par Thomas et Florine : un couple de motards du dimanche ensoleillé ( dixit Thomas lui-même   )

La famille est grande ici. Ce sont les grands-parents qui se chargeront de garder les nombreux enfants pendant que leurs parents s'échappent pour le week-end 

Florine et Thomas sont très souriants et hyper accueillants. Elle m'explique sa galère pour trouver des gants digne de ce nom sur Dieppe. 
Leurs vêtements de pluie sont des tenues de cyclistes ou de joggeurs et c'est apparemment une première pour eux de rouler sous la pluie. 

Lorsqu'il démarre sa Yamaha 1300 XJR : on bloque. 

Elle tourne vraiment pas rond.  


Le réglage de la suspension est corrigé sur le ZRX avant de repartir.

C'est vrai qu'on sent du mieux mais elle est toujours réticente à aller dans les virolos. 

Thomas est devant, suivi de Cédric et bien plus loin, nous sommes là. 

On se dit que Thomas n'a pas vraiment l'habitude de rouler en groupe. Il trace. Et c'est à partir de là aussi qu'on remarque que nos acolytes sont tous fâchés avec leurs clignos  

Nous, au loin, on voit des clignos à droite, alors anticipation mais finalement on ne tourne jamais.
C'est pas top. On les rejoint et voilà qu'on fait un demi-tour sur un parking de supermarché et qu'on enquille dans une rue avec un joli panneau rond tout rouge avec une barre blanche en son centre.



On stoppe devant une allée pour récupérer un couple de motard supplémentaire.

C'est pas bien les gars. On vient de prendre un sens interdit là!!! Thomas prend ça à la rigolade : il connait tous les flics du village. 

Alors s'il les connait,  le sens interdit.

Nous faisons la connaissance de Tony et Estelle. Ils roulent sur un TDM dépouillé style café-racer mais pas encore terminé. 
Ils sont équipés alors on repart. Et surprise : ils ne nous attendent pas plus.... 

Quand on arrive avant Dieppe, on dépasse un BMW. On reconnait tout de suite Fankawa 

Il est accompagné de madame. Donati continue de suivre le groupe de tête en gardant un œil attentif sur ses rétros pour ne pas perdre Francis.

A Dieppe, on entame une attente dans une des 4 ou 5 files pour nous enregistrer sur le ferry.
On sort notre impression de réservation (faite par le p'tit teigneux) ainsi que nos passeports. 

Bien devant, Cokethorpe (Alain) et sa femme Catherine font la queue depuis plus longtemps que nous.

Quand arrive enfin notre tour, les cinq bécanes sont toutes sous l'immense toit. Et c'est là que commence une putain d'averse 

On s'équipe de nos vêtements de pluie. Et comme ça ne cesse pas vraiment, une des personnes nous propose gentiment de nous abriter dans le hangar, près du bus au lieu de patienter sous les trombes d'eau. 



Trop cool. Mais après la deuxième vérification des passeports, l'averse s'est assagie. 
On va donc rejoindre la file n°1. On croit attendre longtemps mais non, c'est très vite qu'on nous invite à entrer dans le cul du bateau. 


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Trop top ce CR, j'adore. Cette fois, c'est encore mieux, on est dedans 

Pour les enfants, 3 chez nous et 3 chez Florine. Trois fois rien quoi !!!

Edit: Encore merci pour le pointeau. Ce n'était pas prévu mais une fois que c'est fait, c'est fait.

Je reprends au cul du cam....       



pardon du bateau

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Arrivés à l'intérieur, deux gars tout habillés de jaune nous indique où nous parquer.
Les bécanes sont les unes derrière les autres. 


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Les pneus se touchent presque.


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Et là, on est tous en train d'observer comment les sangles vont maintenir les machines pendant toute la durée de la traversée: soit 4 plombes.


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J'aime autant vous dire que les selles ont senti la fixation. 

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D'autres motards sont parqués un peu plus loin et ceux-ci ont clairement l'habitude du manège 


Ils sortent des serviettes de bain qu'ils positionnent sur leur selle avant que la sangle ne soit en place et serrée.   

De l'autre côté, y'a Cokethorpe qui a visiblement eu un problème. Là, les bécanes sont à côté les unes des autres et un des motards a oublié de mettre sa béquille. Résultat, au moment du serrage, la bécane a basculé sur celle d'Alain et a atterri sur son pot d'origine. 


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Une bigne. 



Ben voilà, va p'être falloir qu'on bouge de là, nan? Alors on suit le mouvement de "foule" vers l'escalier. 

Et on monte. On monte. On monte. On respire plus. On monte.
   c'est haut un bateau 

Notre groupe est au complet. 6 couples. On trouve par chance une grande table ronde.
On peut bazarder nos vestes de moto dans le fond sans que ça ne gène qui que ce soit. 

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Florine a le mal des transports. Elle a pris des cachetons pour que le voyage se passe mieux.

Y'a une autre vérité aussi : faut jamais naviguer l'estomac vide. 
Une cafétéria est ouverte et le petit déjeuner est loin. 
Alors on se lance.

Y'a du choix, même en vin. 


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Je trouve mon bonheur pendant que les autres ont choisi des fishs and chips. British !!!

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La traversée est longue. On dort un peu. Puis on discute aussi. On sort un moment. 
Il fait beau. Mais frais. 

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La terre apparaît au loin

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On se rhabille.
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Fait pas très beau non plus en Angleterre 

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La sortie du bateau est un peu plus longue. 

Maintenant faut surtout qu'on soit prudent : la conduite à gauche. 
On suit le Duc. 
On est pas bâché mais la menace est au-dessus de nous et les gars veulent pas qu'on aille du côté où le ciel est dégagé 




la suite + tard

 
ça fait plaisir de voir la trogne des amis!!!!!cr.... comme d hab!!!!

AVEOS a écrit:

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C'est qui le petit vieux assis à coté de vous ??

Cédric a prévu une petite ballade avant d'aller à l'hôtel. 
Pas très long: environ 60 kil. 

Mais alors qu'on voit Brighton-city à notre gauche, la pluie commence à tomber. 
Et il est clair qu'on ne bifurque pas. 



La pluie s'intensifie. Tout à coup, les clignos se déclenchent pour aller sur la gauche.
Lorsqu'on s'arrête, c'est parce que Fankawa veut bâcher. 

Ben c'est pas con mais vu le temps de merde autant pas rouler du tout. 
C'est vrai qu'une ballade en terre inconnue avec une conduite à gauche par un temps anglais 

on a déjà fait mieux.
A l'unanimité, on décide de faire demi-tour et de trouver l'hôtel. 

On est au bord de côte.

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La circulation est plus dense mais tout à coup, on se parque en bord de route.

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Et chose hallucinante, on est juste devant notre hôtel 

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Cédric et Catherine la femme de Cokethorpe ( qui parle très bien anglais) vont à l'intérieur. 
A leur retour, on va prendre possession de notre palace à huit lits.     et de la deuxième chambre à 4 seulement 

L'entrée :


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Le côté flou des photos est pas voulu mais ça rend quand même bien sur le ressenti  

On est au second. Les escaliers sont hyper étroits, couverts de moquettes avec des chips écrabouillées dessus

Les lieux sentent pas spécialement la rose...

Heureusement, dans le palace, y'a vue sur la mer 

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Y'a des lits superposés, une pièce qui fait chiotte et douche avec une poubelle démesurée 

Effectivement, pas de serviette de bain ou de gel douche individuel pour l'accueil  

Mais on s'en fout un peu. On est en bonne compagnie et on va juste y passer une nuit ici.


On enferme nos affaires de moto dans des cages qui se glissent sous chacun des lits.

Puis, on sort de ce bouge pour faire un petit tour sur Brighton Pier.

La jetée est comme une fête foraine sédentaire. 
Des odeurs de vieille friture ainsi qu'un vent plutôt fort nous accompagnent dans notre marche. 
On choisit de longer le côté qui est à l'ombre et personne ne trouve ça anormal à part moi qui me pèle le jonc !!!

On évite le bâtiment qui regorge de machines à sous pour des gosses...


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Le mur de pandas est à gagner. Le jeu : marquer un but dans les trous du mur au fond. 
Thomas se lance avec Tony.

Heu.... ils sont aussi mauvais l'un que l'autre. Les français au football.... on vient de passer pour des billes 

Le groupe se divise ensuite en fonction de l'intérêt de chacun.
Donati et moi faisons une halte dans un magasin de souvenirs. 
On aimerait bien trouver un petit truc à ramener à notre poto poilu de Paris qui ne se déplace qu'en RER  puisqu'on va passer par chez lui ensuite.

Je trouve aussi un super porte-clefs pour moi. Mais au moment de régler la note, je demande poliment à la dame si elle accepte les euros. 
Elle est désolée de me répondre que non. 
Alors on repose le tout et on rejoint notre troupe. 

Nous nous faisons aborder par 4 jolies jeunes filles qui désirent être prises en photo. 

Elles portent toutes une écharpe noire en bandoulière pour un enterrement de vie de jeune fille. 

En partant, l'une nous souhaite un bon séjour. La sympathie anglaise est au top. 


On se fait aussi tirer le portrait de groupe mais j'ai pas la photo



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Il est temps à présent de boire un coup dans un pub anglais  

Les rues de la ville sont un mélange hétéroclite de personnes. Nous croisons aussi bien des gens chics que d'autres accoutrés comme des piches. Les jeunes femmes sont pour la plupart en jupe assez courte alors que le fond de l'air est frais. Mais ici, à la différence de la France, c'est qu'elles assument complètement leur identité. Comme si elles ne craignaient pas d'être agressées. C'est vrai que certaines d'entre elles n'avaient pas un corps idéal mais elles se mettent en valeur quand même. 
Ici, personne ne ressemble à personne. 
Je suis pas fan de la ville mais marcher ici ne me dérange pas plus que ça. 

On fait la découverte d'un magasin de fringues hallucinant dont la devanture nous a scotchés

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Des centaines de machines à coudre.

On erre dans les ruelles à la recherche d'un pub capable de nous accueillir à 12. 

Mais c'est samedi et malgré qu'il ne soit pas très tard, c'est plein partout

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Alors, au bout d'un moment, en bons français, on s'installe une terrasse en piquant les chaises et les tables à droite à gauche

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Non, j'ai pas bu. 



L'enterrement de vie de garçon débarque aussi par là. Un gars vêtu d'une robe blanche, yeux maquillés à outrance, entouré de ses amis chante à tue-tête. 
Florine et Estelle ont posé avec lui. 

La pause bière ne s'étend pas très longtemps parce qu'on doit aussi penser à manger aussi. On est tous plus ou moins d'accord pour ne pas se faire un fish and chips. Il y a un restau italien pas loin dans lequel nous trouvons tous de quoi nous rassasier.

DONATELLO 

On s'y rend enjoués mais l'endroit ( encore une fois! ) est plein. La personne qui nous accueille nous demande de patienter au moins 45 minutes avant de pouvoir ne serait-ce qu'entrer dans la salle. 

Par chance, il y a un autre restaurant à quelques rues de là : apparemment même groupe. 
Cool. Et il aurait une table de 12 !!!

Nous voilà repartis dans les ruelles. 

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On se fie à ce qu'il nous a dit et à la carte de visite sur laquelle il y a un mini plan. 

La nuit a réveillé une autre faune. On passe devant des gars qui sont sans nul doute en plein deal. Là franchement, c'est un peu flippant.
On se casse vite et on trouve le restaurant en question

PINOCCHIO

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On entre. On monte quelques marches et on trouve une grande table de 12 qui n'attendait que nous 


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On a une carte avec un large choix: pâtes, pizzas, viandes, poissons

On commande. On est vite servi. 


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Sauf moi 

Ben ouais, j'ai pas commandé de pâtes ou de pizzas alors c'est un peu plus long. Mais quand ça arrive, je suis ravie

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Les assiettes sont généreuses 

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L'ambiance dans le restaurant est très festive. Nous pensions que les Suisses étaient des buveurs.... ben les Anglais les écrabouillent largement. 

Pas d'âge limite haut ou bas, pas de genre obligatoire : tout le monde boit 

Quand on quitte les lieux, il n'est pas très tard mais certains d'entre nous sont un peu nazes.
Alors, devant l'hôtel, on se sépare. Certains veulent encore faire la fête. 

Donati et moi, on fait partie des couches-tôt. 

D'ailleurs, on se retrouve tout seul dans notre piaule-palace.    

La nuit s'annonce bruyante. Mais il est impossible de laisser la fenêtre close ici. Et finalement, les sons nocturnes me bercent. 


Jusqu'au retour de la fine équipe   
Un vrai bordel les amis   

c'est pas les voix sans murmure, c'est pas la lumière allumée



non, c'est la bataille de polochons 

Allez au dodo bande de mioches 

Jolie mémoire Aurore...

Duc de Normandie a écrit:

Jolie mémoire Aurore...

Merci.

Les photos ça aide vachement

Allez, je commence la journée de dimanche.


Je dois avouer que je n'ai jamais pensé à ce moment-là que ma première semaine de vacances venait tout juste de s'envoler....

Au réveil, il fait déjà bien jour. Effectivement, j'avais oublié de vous dire que notre vue sur la mer ne pouvait pas être cachée par un rideau. 
Et malgré la crasse sur les fenêtres, la luminosité est trop forte le matin. 
D'ailleurs, lorsque je regarde mon téléphone pour connaitre l'heure car il me semblait pourtant avoir programmé un réveil pour les 7 heures, je comprends que c'est normal qu'il n'est pas sonné : c'est pas encore 7h 

Les voix de nos colocataires résonnent à nouveau. On va pas tarder à se lever, je pense. 
Tony raconte que pendant la nuit, un gars ( ??? ) est entré dans notre chambre 



Il voulait quoi? 
Apparemment, la porte serait restée ouverte cette nuit. 

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C'est qui le coupable ??
Et le type en question ( un grand gaillard, si j'ai bien tout compris   )  croyait rentrer dans sa chambre. 

Et par chance, il ne s'est pas jeté sur le premier lit venu en cherchant sa gonzesse ou son mec  

Moi j'm'en fous : j'étais à l'étage 
Par contre, les premiers sur le chemin : Tony et Donati 

Mais bon, tout est bien qui finit bien puisqu'il est reparti sans toucher personne.  

Après nos fous rires. On s'habille. Brin de toilette furtif. Et direction le petit déjeuner pour le p'tit teigneux et moi.

On descend les escaliers maudits et lorsqu'on pousse la porte, c'est là qu'on entre dans la quatrième dimension

La pièce :

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c'est un lieu qui doit sans nul doute servir de squat pour les junkies qui traînent toujours devant la porte de l'hôtel. 
Les posters dans le fond datent un peu. 

On s'approche à pas de loup. Y'a seulement un gars ( normal celui-là   ) qui est assis devant sa tasse.
Et c'est alors qu'on découvre l'immense choix que réserve un petit déjeuner à l'anglaise :


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Boissons chaudes.



Eau chaude en vérité. Au choix, café en poudre, chocolat en poudre, sachet de thé au goût de chiotte et sucre en poudre

Bon, y'a quand même du thé

Et pour agrémenter le tout :

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Confiture individuelle, beurre salé, et nutella. 



Ben là, t'oublies tout de suite le jus de fruits pressé du matin, le yaourt fait maison, la gelée typique ou encore le pudding...

Pour accueillir ce déluge de délices sucrés   , attention nous avons le choix 

Pain de mie complet ou normal 

Le seul truc qui nous fait kiffer, c'est le grille-pain.   
L'engin de folie 

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On met la tranche de pain de mie et lentement elle se grille toute seule et tombe devant nous. 

Après de nombreuses indécisions sur ce que nous pourrions prendre  , on finit par s'asseoir.

Et là c'est une nouvelle découverte. Le banc fait un sale bruit, dixit Donati : tout mou et humide.

On passe le moins de temps possible là-dedans. 

Il fait beau ce matin et pas encore trop frais. 
On se pose sur l'immense trottoir 
faut faire gaffe là-bas, on le partage avec des cyclistes. 

Et on fait les cons avec nos téléphones

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Avant de retrouver nos compagnons de virée, on se poste devant l'hôtel et on se fait gentiment brancher par un black.
Russell, il est avenant, souriant et sympa. Il hallucine sur le fait que je conduise une moto ( normal : je suis une fille  ).

Intermède sympa mais faut quand même qu'on retourne dans la salle maudite  
A table, Aline et Cédric, Florine et Thomas, Estelle et Tony et puis nous. 
Et on rit encore un bon moment.

La chaise sur laquelle Donati veut s'asseoir est à la limite de céder. Celle de Tony se divise d'elle-même en deux. 
Et summum : maintenant, y'a du jus de fruit.
Il me parait clair. Et quand je goûte, je manque de m'étouffer de rire : c'est encore de l'eau avec un sirop de grenadine - semble-t-il.  

Faudra un peu de temps pour nous remettre de nos émotions.

Les marches de l'escalier nous calment à peine. 
Maintenant va falloir récupérer notre bordel et rendre la chambre. 


On va devoir marcher le long du rivage avec toutes nos fringues de moto dur le dos.

Mais, alors que je croise Catherine ( cokethorpe's wife  ) elle me dit qu'elle a négocié avec le gars de l'hôtel pour qu'on lui laisse nos frusques.





Une fois tout le monde informé, il nous ouvre une porte sur un style de débarras où c'est un vrai merdier. Y'a pas d'autre mot : désolée.

On y gicle ce qu'on ne veut pas porter. Et c'est ensemble qu'on commence notre marche vers les motos qui sont déjà parquées. 

On tombe directement sur des frenchies qui viennent du 76 avec cet engin :

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Eux aussi sont en groupe. L'un d'eux - un belge - tape la discute avec moi. 
Faut vraiment que mon groupe disparaisse au loin pour qu'il me lâche la grappe.

On voit quelques machines improbables :

Moto tête de mort

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La moto fusil :

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Une moto cercueil :


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Prédator était à Brighton aussi 

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quelques autres bizarreries 

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Une belle bagnole :

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Un bus typique :

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Je cherche désespérément un MT 09 pour montrer à Catherine la hauteur de selle. 
On a discuté un moment ensemble la veille. Elle a son permis moto mais n'en a pas fait depuis longtemps.
Elle a commencé sur un Virago : autant dire un tank.     
Maintenant les motos sont légères et performantes et j'aurai voulu lui montrer.

On tombe sur 2 MT 07 mais c'est pas tout à fait la même chose. Sur le stand Yamaha ( ouais y'en avait un ), y'a bien un Tracer 900 mais la hauteur de selle n'est pas identique. 


Voilà, notre premier aller-retour nous a donné soif. Le soleil tape. Et la chaleur monte. 
C'est pas vraiment du café qu'on veut boire. 
On revient vers les terrasses encore bondées. 

Pendant que certains d'entre nous font la queue pour commander, d'autres récupèrent une table 
Moi, je prendrais An apple juice. 

Quoi?  quoi !!   me demande Pierre

Ben un jus de pomme.

Lui prend une bière mais alors qu'on est tous servi et prêts à trinquer encore sous le soleil, le p'tit teigneux s'échappe.
Il refait la queue. Il doit manger. 

Ben ok. On boit sans lui

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Le temps tourne rapidement. Le vent s'est levé et de gros nuages sont plus qu'en approche.

Cédric a reçu un sms ce matin de la compagnie de ferries pour informer que le départ de l'après-midi était avancé à 16h30 en raison des mauvaises conditions météorologiques.

On y a pas trop cru parce que le soleil régnait alors en maître mais effectivement la météo se dégrade à vitesse grand V. 

Du coup, notre arrivée pour l'embarquement est désormais prévu à 15H. Comment péter la journée en 1 seconde? 

En plus le port se situe à New Haven pas tout de suite à côté. Autant dire que la sortie Ace Café sera amputée. 

Donc, quand Pierre a avalé sa saloperie qui sent la friture   

au lieu de rester avec le groupe qui doit attendre un autre gars qu'on ne connait pas, on décide de profiter à fond du temps qu'il nous reste. 

On va marcher jusqu'au bout de l'allée en bordure du rivage. Jusqu'à la fin des motos parquées. Jusqu'au carré délimité pour le stunt !

On regarde avec la bave au bord des lèvres, les deux pilotes qui font leurs figures, leurs freinages en glisse de l'arrière... L'un d'eux a été champion du British Superbike 

Splendide. J'en prends plein les yeux. 
Mais il faut qu'on bouge. 

Evidemment on choisit le bon moment : le vent a forci et les gouttes commencent à tomber.
On est vachement loin des endroits qui sont abrités. En plus, c'est moi qui ai insisté pour aller jusqu'au bout.
On a cherché des belles machines,

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Enfin un MT 09

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 des ZRX aussi. 

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Tout les alus sont piqués 


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La coque arrière coupée à la mode allemande 



La mamie est en bon état, elle !


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On a pris la flotte pendant un bon gros quart d'heure. Histoire de bien nous refroidir. 

Maintenant qu'on a des thunes anglaises, on se dit qu'on va pouvoir acheter nos bricoles. 

On dépense pour des patches, des tee-shirts, des porte-clefs, et aussi un sweat pour l'occasion.


Y'a des groupes de fous furieux en Angleterre 

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Le tour est finalement vite fait. 
Pas de stand de pièces d'occas ou neuves.
Pas beaucoup de choix en vêtements moto ( 2 ou 3 stands tenus par des pakistanais.)

On a froid. Et on décide sous mon influence  de retourner en ville, dans un pub pour boire un café chaud. 

Grâce à mon fumeur favori   , on reste en terrasse.   

Les 14 heures nous arrivent en pleine face !   
On doit revenir vers l'hôtel pour récupérer nos affaires. 
On s'est déjà calé avec le groupe : on se rejoint à l'hôtel aux alentours de 14 h ou à l'embarquement du ferry. 

En approchant du bord de mer, la force du vent nous empêche presque d'avancer  


Alors qu'on est à côté du ZRX en train de bâcher, la fine équipe est de retour. 
Ils ont pris un déjeuner assez copieux et semblent tous repus.

On prend juste 5 minutes d'avance sur eux pour rallier le port de New Haven. 
Le temps est merdique: il pleut, y'a du vent.
On roule à gauche, on capte pas les limitations de vitesse, on se fait bousculer par des gars en sportives qui veulent nous doubler sauf qu'en bons français, on serre pas du bon côté de la route pour leur laisser la place

Y'a pas à dire les gars en sportives, c'est un état d'esprit. Peu importe le pays, ils sont tous cons

On suit les panneaux avec un bateau dessiné et on trouve l'endroit de l'embarquement sans aucun demi-tour : le top.

On est là bien en avance apparemment. Deux trois voitures et quelques camping-cars sont devant nous.
Il n'est pas encore 15 h. Les portes sont closes. 
C'est pas grave : on attend.

On voit même les employés arriver pour prendre leur service

On attend toujours. Le groupe qui devait nous suivre n'arrive pas.
Pourtant, il m'a semblé entendre le moteur d'un ZRX...  
Qu'est-ce qu'ils foutent ????

Les voilà qui débarquent alors que les véhicules commencent à avancer. 

On a pas bien suivi le symbole du bateau. On a fait 2 demi tour