C'est difficile d'ouvrir les yeux quand le réveil vibre
Mais faut que je vide ma vessie, m'habille, ferme mon paquot, refuse un thé car il est trop tôt.
JC a l'air frais comme un gardon
je suis pas très sûre qu'il ait beaucoup dormi....
Il nous avait expliqué hier soir comment rejoindre le plus facilement l'A86 puis l'A6.
Finalement, il a décidé (dans la nuit
) de nous y emmener.
On suivra sa voiture.
C'est cool.
C'est une journée de grève aujourd'hui....
Mais selon JC le trafic à l'heure où on décolle sera pas trop dense.
Tant mieux, on veut partir zen.
Dans le parking, alors qu'on remet nos sacs sur les brêles, JC avoue que ça le démange de nous accompagner.
Nous, on est d'accord mais son boulot le garde ici...
Il démarre et on suit. Y'a déjà des bagnoles qui circulent. Mais on arrive sans souci au point d'accroche de l'autoroute.
Oui, today c'est pressé que l'on est, alors c'est sur l'autoroute qu'on roulera
On se klaxonne pour se dire au revoir.
Même si ça a été court, c'était bien qu'on puisse se voir : merci pour cette sympathique petite soirée.
et TRIPLE merci pour nous avoir mis sur le bon chemin
La première aire avec station-service nous accueille pour remplir nos réservoirs.
Puis, on enquille.
Il fait pas très chaud mais la chaleur citadine environnante rend cela très supportable.
On hallucine un peu sur le nombre de véhicules déjà présents sur la route : heureusement que c'est calme sinon, j'ose à peine imaginer ce que cela aurait pu être...
Ben en fait, je vais en avoir l'illustration sur les autres voies : celles qui vont vers Paris. C'est blindé
: camions, voitures, des kilomètres et des kilomètres alors qu'il est tout juste 7h
Je sais pas comment ils peuvent supporter une circulation intense comme ça tous les jours pour se rendre sur leur lieu de travail
Pierre a froid. On fait une pause café. Moi, ça va.
Pour le moment....
parce que le lever du soleil apporte avec lui, un air bien plus frais... et évidemment, on est sorti du cocon citadin...
Les champs cultivés ou non, défilent... et sont accompagnés d'un froid très rural...
Au plein suivant, on fait une véritable pause. On a tous les deux froid aux mains. Très froid.
Café et thé bien chaud !!!
L'arrêt dure presque 45 minutes. On en a besoin.
Par contre quand on repart, c'est à fond
Il fait beau
A notre arrivée sur Dijon, on doit bifurquer sur l'A38 : Dijon-nord.
On a un bon rythme et on est toujours dans le timing.
Et là,
on tombe sur un énorme bouchon
indiqué sur les panneaux lumineux de l'autoroute qui informent normalement sur les bonnes manières de conduite :
respectez les hommes en jaune
oubliez pas votre ceinture
un texto c'est pas en roulant
après deux heures faut faire une pause
blabli blabla
là, c'est : attention opération escargot...
Merdum. Pas question de perdre du temps : inter-file !!!
Les bagnoles s'écartent. De toute façon, y'a que 2 bécanes et c'est nous !!!
A un moment, dans notre remontée sans fin.... ( oui, oui c'était vraiment très très long !!! ) une bagnole de police municipale est un peu sur notre voie imaginaire.
Elle se pousse pas vraiment et le conducteur ou la conductrice ( on a pas bien vu en fait )
bref le con au volant fait un signe avec sa main par la fenêtre ouverte pour qu'on ralentisse...
Glandu : on fait chier personne !!! On passe tout doucement à côté et après on trace.
Evidemment, on remercie tous les véhicules qui nous ouvre un chemin vers une sortie plus rapide
Les routiers sont vraiment cools, ils nous laissent vraiment une belle place pour les passer.
Ils klaxonnent tous pour leurs revendications.
Quand on arrive enfin à la tête de l'escargot, je klaxonne aussi pour les remercier.
Et devant nous, s'ouvre une autoroute vierge de tout véhicule.
C'est assez bizarre mais on réfléchit pas trop : on monte les rapports et notre vitesse aussi pour récupérer le temps laissé ici.
On a choisi de quitter l'autoroute pour rejoindre Dôle. On est pas loin du déjeuner et on pourrait refaire une pause express au supermarché pour nous restaurer.
Mais idem. On arrive sur une file de bagnoles et camions mélangés. Sauf qu'on est sur la nationale.
Merde ! D'après Donati qui est en tête, sans doute un accident. On fait un tour sur le rond point et on choisit la sortir Dôle Centre.
On roule, on roule et je repère un supermarché pour qu'on fasse le plein.
Ben tant qu'on y est, on se fait notre pause repas. Sandwich, raisin et bouteille de flotte, parqués devant le magasin.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Et alors qu'on avait échappé à la flotte des saloperies de nuages chargés approchent :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Pendant qu'il pleut, on va boire un café dans le bistro du supermarché.
On repart vers le lieu fatidique de l'accident pour constater que le bouchon est toujours présent et qu'en réalité, il s'agit de monstrueux travaux de bitume sans aucune indication ou déviation possible
On grille tous les véhicules jusqu'au type qui tient un bâton magique : vert ou sens interdit pour organiser la circulation. Il parle dans son talkie-walkie et ça dure.
Y'a pas une caisse qui arrive d'en face. Et un motard qui est devant nous semble s'agacer
Finalement l'abruti en costume orange fluo nous laisse passer en gardant son sens interdit bien visible :
Put'1 que c'est long.
Comment c'est possible de bloquer un axe aussi important sur une telle longueur en pleine semaine
ils abusent grave sur le coup !
Mais nous voilà enfin libres de reprendre le chemin normal de notre parcours.
Nous ne rencontrerons aucun problème sur la fin de notre périple.
La maison nous attend. Close.
Pierre a le temps de prendre une douche et il repart vers son RDV.
Moi, je profite de ce moment pour vider les sacs, faire une lessive, refaire des sacs pour repartir le lendemain....
Au final, voilà mon compteur journalier pour cette première partie de nos vacances
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]et mon ODO
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