C'était les vacances

Salut tout le monde, 

Comme d'habitude, ma période de vacances arrive quand tous les aoûtiens sont rentrés depuis au moins deux semaines.
Et comme à chaque fois, c'est l'occasion de faire une très grande virée en bécane. 

Je vous passe la fin de semaine de boulot,les séances de méca nocturnes, toussa, toussa... 

Les meules sont prêtes: révisées de frais.

Mon compteur approche des 40 000 kilomètres 

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et je vais les dépasser pendant le trajet. 
Du coup, Donati a fait le service complet : remplacement des bougies, vidange huile et changement filtre à huile, vidange du liquide de refroidissement, nettoyage du filtre à air. Et un pneu avant tout neuf



Dimanche 15 septembre, 10h00, 12° 

On est bien couverts. Vêtements en dessous de nos fringues de rigueur et petit blouson de moto. Gants demi-saison...

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Les vacances commencent. 

L'itinéraire qu'on a choisi ne comprend aucune autoroute. 
C'est un choix délibéré. 

L'étape numéro 1 c'est le Sud. 
On connait assez bien le parcours et on a la journée entière pour descendre. 

Halte à Sallanches pour boire un thé et un café. 

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La pause est la bienvenue et l'endroit est agréable. 

On repart et deux heures plus tard, Donati a un petit creux... Alors on trouve une boulangerie ouverte, on achète une baguette et on  cherche un endroit isolé.

Une fois trouvé, on sort notre petit baluchon frais et on se fait des sandwichs au jambon au milieu de nulle part. Presque seuls...


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Nous étions si bien en campagne que l'arrivée sur Grenoble nous surprend un peu et surprise :

Donati rate la sortie sur le périphérique. Il peste contre son ami Tomtom. Et j'ai même le temps de faire une photo 

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Comme vous pouvez voir sur mon compteur la température a augmenté 

On parvient tant bien que mal à quitter cette ville d'Isère qu'on ne porte pas vraiment dans nos coeurs

Les kilomètres et le temps passent. La chaleur ne cesse pas. En arrivant avant Valence, on ne tient plus. 
Il fait trop chaud. On est passé de 12° à 33°C 

On trouve un coin à l'écart sur un parking de supermarché et on se désape.
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On roule....







On roule....







Et on réalise qu'il nous reste encore 4 plombes si on ne se décide pas à prendre une autre route. 
On se concerte à peine et on bifurque sur l'autobeurk jusqu'à Nîmes.

La vitesse a évidemment augmenté et on avale des kil en pagaille. 
Par contre, Donati comme moi, on en a très vite ras-le-c... 
Mais il reste moins de 50 kil sur autoroute alors on continue. 

On sort à Nîmes où on découvre avec surprise que c'est la Féria. Y'a du peuple. Mais nous ne sommes pas en centre ville 

La quasi-totalité de la N 113 qu'on emprunte pour sortir de Nîmes est en travaux 

17h. 
La maison familiale apparaît. 
On se parque devant et la frangine montre son minois. 
Blabli Blabla et il est déjà temps pour nous de lever le camp. 






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Après 524.20 kil , l'étape est atteinte à Gallargues où Manu et Véro nous accueillent. 

Une douche et une bière plus tard, on profite de nos hôtes. 
Petit apéro en bonne et due forme 

Puis nous passons à table. Manu a préparé une tarte au saumon, accompagnée d'une salade verte et précédée d'une salade de tomates. 

Je me suis régalée et j'ai même craqué sur les fruits en dessert. Un repas exprès pour moi

Merci encore Manu

On refait un peu le monde, on trinque et le sommeil approche... insidieusement


Allez au lit, il est presque 23h 

Le lendemain matin, nous sommes frais.

Et après le petit déjeuner, on recharge les bécanes puis on démarre.

En ligne de mire : Castelsarrasin. 

Il fait déjà chaud

On fait le plein  à Lunel. Et le gentil tomtom nous fait prendre la direction de Montpellier .

Minute papillon, faut pas non plus croire qu'on va le suivre les yeux fermés cet appareil-là! 
Pas question de passer par le centre-ville de Montpellier...

Finalement, au dernier moment, on bifurque et c'est par le nord de la ville qu'on se dirige vers l'ouest

La circulation est quand même dense en ce lundi matin. 
Camion et tout le toutim

On découvre de nouvelles routes, belles, larges et quasi neuves 
Peu de temps après, on rattrape une portion de campagne isolée où seuls quelques véhicules passent. 
C'est le moment de faire une petite pause. 
Nous sommes proches de Mourèze.

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On profite du silence ambiant. C'est très apaisant.


On continue notre chemin encore quelques kilomètres. Puis aux alentours de 13h, on trouve un parking de camping, au bord d'une petite rivière. L'endroit nous semble parfait pour casser une croûte sur le pouce.

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Notre timing est plutôt bon. On décide de faire un petit détour par Revel pour faire un coucou à nos anciens voisins.

Nous connaissons la route de la montagne noire. 
C'est du bonheur de pouvoir anticiper sur les virages qui arrivent  


On ne se rend pas compte du temps qui passe. On arrive dans notre ancien petit village qui a un peu changé...


C'est une surprise pour nos voisins - Michel et Nénette - qu'on a préféré ne pas prévenir... on ne sait jamais... ils sont un peu âgés et si on a du retard, ils seraient capables de se faire un sang d'encre.


Donc chuuuuut...


Ils sont bien là et ils sont occupés. Un maçon est sur le toit et une voisine joue au scrabble à l'intérieur. 
On déboule un peu comme un cheveu dans la soupe 


Mais non, ils sont bien trop heureux de nous voir. La partie de scrabble est vite expédiée, la voisine décampe et le maçon a terminé. 


On boit un coup et on bavarde de leur santé, de la vie dans le patelin...
On arrive juste à retenir Michel de ne rien nous dire de la course moto GP de dimanche dernier. On la verra au retour 


Il faut qu'on prenne congés  


Vava nous attend à Castel et on est pas encore arrivé...


On les embrasse et ils nous accompagnent à l'extérieur. 



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Dernier petit réglage avec le Gps. Le chemin a changé. De mémoire, Donati ajoute Gaillac en étape et lance l'appareil.





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Ils nous demandent d'être prudents. On promet et on y va... 


Les routes qu'on prend sont très étroites et subitement, je demande à Pierre combien de kil il reste et à quel heure on est sensé être à Castelsarrasin. 
Les réponses sont absolument pas logiques.   
On fait une halte à un croisement désert et l'étape Gaillac dégage.


Tomtom est obéissant et il recalcule ( à son rythme évidemment   ) 


On vient de gagner plus d'une demie-heure 


Le rythme est tranquille. On perd pas trop de temps sur les véhicules lents 


Le trajet nous évite les lieux stratégiques aux heures de pointe, c'est parfait. 
Une heure plus tard, Pierre a faim. On fait une pause devant une boulangerie et il choisit un éclair au chocolat. 


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Lorsqu'on repart, il ne reste que 35 kil. 

Un motard est à nos basques. 

Donati augmente subitement sa cadence. Je suis. Le motard derrière nous aussi.



Y'a en un autre qui déboule comme une balle et celui-là disparaît au loin.





L'autre tourne à droite avant Castel. 



On arrive donc chez Vava. L'accueil est moins chaleureux que prévu : on est à la bourre  

Faut dire qu'entre début et fin d'après-midi, des heures se sont écoulées... 

Etape :368.10 kil.

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On claque des bisous et on profite de la compagnie de Caro qui est plus souriante que Vava malgré notre retard  


Pierre tente par tous les moyens possibles et imaginables de convaincre Caro de nous accompagner le lendemain à Tarbes. 
Mais rien n'y fait : elle travaille et pas à côté...

Nous ferons donc sans Caro. Mais ce soir, on partage l'apéro et le repas à la plancha 



La nuit sera reposante. 

L'étape suivante est une des plus courtes : on doit se rendre à Tarbes, chez Hélène et Mimi.
Je dois faire leur connaissance depuis des lustres mais je n'étais jamais jamais dispo au bon moment...

On a donc la matinée entière pour bricoler 2-3 trucs sur le ZRX. Niveau d'huile à recontrôler, graissage de chaîne, pression des pneus.


Pendant ce temps, je surveille la ménagerie


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Après le repas de midi, c'est l'heure de la sieste pour tout le monde 


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Lorsqu'on lève le camp, il est 15h passées. 
C'est Vava qui mène la danse. On le suit et il connait le trajet sur le bout des doigts. Notre rythme est inférieur à celui qu'il a l'habitude d'avoir sur ce parcours mais il ne nous perd pas pour autant. 

Les départements qu'on traverse sont vraiment agréables. Les paysages nous plaisent beaucoup. 


Une portion de route viroleuse avec des "bites" en plastiques pour séparer les voies de circulation. 
Vava disparait. 

Effectivement, il connait bien les lieux 



On fait un pit-stop dans une station service pour faire le plein. 


On profite de la conversation téléphonique d'une vieille morue dans sa BMW qui bloque la pompe à côté de la notre. 
Je me fais un malin plaisir de démarrer ma MT en faisant un peu de bruit. 

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Vava est impatient. On reste pas trop à l'arrêt, de tout façon, on cuit au soleil

On reprend la route et on arrive très vite à côté de Tarbes.


Etape du jour : 153.40 kil



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Et déjà 1000 kil au compteur depuis le départ 


Enfin, je rencontre Hélène dit LaBaronne et Rémi dit Mimi. 
Les présentations faites, je m'éclipse 5 minutes, le temps d'une douche. 

Rafraîchie, je me joins à la fine équipe pour prendre un verre. 

Autour d'une bière, je découvre nos hôtes. Charmants, accueillants et très sympas. L'endroit est comme un refuge pour les animaux et porte le nom d'"Arche d'Hélène".
3 bergers belges, des chats et des lapins en élevage. 
Hélène parle de ses bêtes avec passion et je fais le tour avec elle. 
Les lapines sont séparées des mâles; mais sont avec des poules. 

Une bécane arrive. Le frère d'Hélène et son neveu. 

Après les présentations, on fait aussi le tour du garage de Mimi qui est aussi plein que tout ceux qu'on connait. 
Mais y'a que du kawa... 


La nuit tombe et la fraîcheur l'accompagne.
Mais il a tellement fait chaud aujourd'hui, qu'on mangera quand même dehors. 

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Mimi est le chef du barbecue. 
On est repus. 

Et la fatigue finit par nous attaquer aussi.

Allez.... je sors....

AVEOS a écrit:

Nous connaissons la route de la montagne noire. 



Vava nous attend à Castel et on est pas encore arrivé



On arrive donc chez Vava. L'accueil est moins chaleureux que prévu : on est à la bourre  

Faut dire qu'entre début et fin d'après-midi, des heures se sont écoulées... 

Etape :368.10 kil.

pas de souci je ne t 'en veux pas a toi ............  Mais plutôt a celui qui pilote le GPS   avec sa moto d 'homme ................................
et Vous êtes plutôt arrivé en fin de soirée 

Au petit matin, je me sens parfaitement reposée et c'est au salon que je rejoins tout le monde pour le petit déjeuner.
Mimi arrive avec croissants et pains au chocolat 


La matinée s'envole bien vite et nous allons profiter encore des lieux et des hôtes pour le repas de midi.

Il reste de la viande et lorsque Hélène propose les accompagnements possibles, c'est le drame :

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elle a prononcé le mot "pâte"




C'est là qu'on a perdu Donati. Pas la peine pour Vava ou moi de donner notre avis : ce sera des pâtes et en plus, il veut absolument les préparer....

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Du coup, pendant l'apéro, on ne l'entend plus.


Je découvre que Vava a ici sa propre bouteille de pastis. 


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Le repas se déroule tranquillement et les pâtes font l'unanimité. Par contre, nous allons devoir nous éclipser sous peu.

Nous sommes attendu à Bordeaux en fin d'après-midi et il y a pas moins de 4 h de route en comptant les pauses. 

On remercie chaleureusement tout le monde et on part vers notre nouvelle étape. 

Gazzz....


Enfin, oui mais non... pas vraiment tout de suite

On s'arrête au stop du bout de la rue et réglage du gps 

Finalement, cinq minutes plus tard, c'est le véritable départ. Et désormais, comme le temps est au beau fixe, on va en profiter. 



Première petite pause: 

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Les routes sont fréquentées mais assez larges et propres pour nous permettre d'avancer à un bon rythme. 


Nous arrivons à bon port à l'heure quasi prévue. Doms nous accueille et finit son taf dans le quart d'heure suivant. 

Etape : 252.30 kil.

On range les bécanes dans un coin tranquille à l'abri des regards indiscrets. Puis, on entre boire une bière. 
Delphine ne devrait pas tarder mais avant qu'elle ne soit là, on profite pour aller dans le garage.

Je graisse ma chaîne. Et Donati se met en tête de faire une vérification sur le ZRX de Delphine qui refuse de démarrer. 

Test avec la batterie du S de Donati et on démonte de nuit. 
Et bien, Delphine arrive et nous n'avons pas fini. 


On se fait une bise dans un coin et on s'active pour retourner finir nos boissons


Les boxers de la maison nous font une petite fête :

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AVEOS a écrit:

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l'aurais pas pris un peu du bide le père Vava?..... faut qu'il se remette au taf hein.....ou alors, "LE GAINAGE " qu'elle dis ma copine Caro....

vava a écrit:

AVEOS a écrit:

Nous connaissons la route de la montagne noire. 



Vava nous attend à Castel et on est pas encore arrivé



On arrive donc chez Vava. L'accueil est moins chaleureux que prévu : on est à la bourre  

Faut dire qu'entre début et fin d'après-midi, des heures se sont écoulées... 

Etape :368.10 kil.

pas de souci je ne t 'en veux pas a toi ............  Mais plutôt a celui qui pilote le GPS   avec sa moto d 'homme ................................
et Vous êtes plutôt arrivé en fin de soirée 

Enfin tu reconnais que j'ai une moto d'homme....c'est pour ça que t'en as acheter une aussi hein.... ça dois te changer....

Bon... 

Apéro !!!! 





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Pendant qu'on bavarde, Delphine découpe des magrets de canard. 

Je suis intriguée. 

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C'est avec la même dextérité qu'elle tranche les patates que je lui tends après les avoir peler. 

L'appareil arrive et c'est une première pour moi : fondue au magret.


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Les frites disparaissent plus rapidement que la viande. Mais mon estomac est déjà plein.

Nous nous calons pour le lendemain. On décide de mettre le réveil à 8h.

Malgré les apparences, le matelas du canapé dans la chambre d'Eloïse a été parfaitement agréable. 

Nous avons bien dormi et nous déjeunons avec Delphine et Doms. 
Puis, comme à chaque matin, nous reprenons la route. 

C'est à 9h qu'on quitte Bordeaux. La circulation est loin d'être fluide. Vite, vite, fuyons la ville....

Nous avons la journée pour rallier la Bretagne. On a prévu de longer la côte atlantique pour ce faire. 

Dès Saintes, les conditions de conduite se désagrègent à cause du vent. Ce n'est pas une légère brise mais un puissant vent dont les rafales nous font dévier de nos trajectoires.

La pause repas se fait sur le port de la Rochelle. 

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Nous quittons la Rochelle. 

Direction la Roche sur Yon puis Nantes. 

Nous avions déjà eu la désagréable obligation de traverser Nantes quelques années plus tôt. Interfiles obligatoires. 

Mais cette fois, tout semble bien plus simple. 

Grâce à une 2x2 voies nous parvenons à récupérer du temps. 

Nous avalons Vannes rapidement et à 40 kilomètres de notre point de chute, on s'arrête :


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Je vais passer les 40 000 kilomètres sous peu 

En fin d'après-midi, on passe le portail de la maison de Rod et Marie-Laure. 

Etape : 583.50 kilomètres

Après plusieurs années sans se voir, on s'embrasse. 

Et nous bavardons comme si nous nous étions vu la veille. 

Nous redécouvrons les lieux que Rod a entrepris de transformer de manière spectaculaire. 
Les vieilles moquettes murales ont cédé leur place à de la peinture. 

Le jardin a aussi été changé. la façade vient d'être refaite.
On visite les futures chambres d'hôtes. On est impressionné par le travail abattu. 

Mais ce qui nous surprend le plus c'est la taille de leur fils. Dans nos souvenirs, il était encore petit garçon et nous avons devant nous un jeune homme souriant et charmant. 

Nous traînons après le repas jusqu'après minuit malgré que Marie-Laure travaille le lendemain matin.

Après une courte nuit, on émerge et on profite de Rod au petit déjeuner. 

Il est 11h30 quand on lève le camp. 
On a décidé de visiter Concarneau avant de rejoindre le camping où va se dérouler le Rasso des potos 10ème édition. 

Une heure plus tard, on rejoint le port envahi par un marché. 
Impossible de se parquer devant un restaurant... 



On fait le tour et on se pose un moment pour réfléchir. 

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Un passant nous propose de prendre la photo 

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On retente le coup dans le centre de Concarneau mais c'est peine perdue. 

Finalement, on sort de là et on va se faire des sandwichs. Tant pis pour le repas de crustacés au bord de l'eau 

Le point positif : on arrivera tôt au camping



Arrivés à Josselin, on fait le plein et comme notre avance est suffisante, on choisit de boire un jus au bar d'Hélléan, 


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Allez on va rejoindre les potos ....


Au camping : 

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petite étape de 197.70 

Ventrach' nous accueille. 

Nous ne sommes pas les premiers mais c'est quand même sympa d'arriver avant tout le monde.

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On rejoint notre bungalow et on se change. 




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Puis on rejoint les autres. 

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On boit un coup. Et on patiente jusqu'à l'arrivée des autres participants. 

Nous devons être 49.
Une longue liste est affichée. 

Elle comprend chacun des participants pour les 10 éditions de ce rasso des potos. 

Au total, 101 personnes réunies au cours de ces différents rassemblements.


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Le groupe s'agrandit enfin 

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On prend un petit apéro avant le repas. 

Le cadeau du club pour le rasso un stylo et un porte-document




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On partage la table avec Tribalroses et sa femme Emilie. On passe un chouette moment.

Et comme la journée a tout de même été longue, je m'éclipse pour aller me coucher....

Je me demandais ce que vous aviez fichu pendant une semaine, maintenant, je sais 
Encore une fois, chouette CR Aurore 

Bien, je suis de retour.

Nous prenons le petit déjeuner entre 8h et 9h.

Des croissants frais, du pain et de la confiture accompagnent café, thé et chocolat chaud.

Les discussions vont et viennent et....

On apprend que la chute de Pierre ( Zfrlxht ) la veille dans la ville de Ploërmel a des conséquences bien plus graves que prévues...

La ballade aura donc lieu sans Pierre ni Babeth. 
Ils seront aux urgences pendant que nous ferons nos premiers kilomètres.

Petit topo-briefing de l'orga. Désignation des mouches : Michmuch, Cid, Jul et Lolo.
Ventrach' ouvrira la marche et François la fermera.

Did et Valérie feront des va-et-vient à leur guise et des haltes inopinées dans des endroits inconnus pour 
prendre des photos 
Alors ggaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaazzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz !!!!

Le rythme n'est pas trop élevé mais comme je ne suis pas devant, je ne m'ennuie pas du tout.

Nous faisons une pause à côté d'un joli lac. On y traîne suffisamment longtemps pour que la coupure soit vraiment ressentie.

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Je tairai le passage classé X de Raymond.




François vient me demander si tout ça bien pour moi car c'est la première sortie que je fais avec le groupe. 
Je le rassure. Tout roule. C'est très gentil de sa part d'avoir poser la question. 

On repart de là sur les chapeaux de roue. 
Il se passe des choses qu'on ne soupçonne pas...

Mais lorsqu'on arrive à une intersection et que les premières mouches cèdent leurs places aux deux suivantes, 

je vois dans mon rétro gauche une voiture style Renault Mégane débouler plein ballon et piler.

Ma première idée : un gars qui a pas aimé qu'on le bloque à un rond-point ou qu'on a peut-être trop serré... mais en tournant la tête avant de prendre la nationale, je comprends que ce sont des flics. 

Merde.

Les cowboys sont de sortie et les seuls mots qui me viennent sont les suivants :

ça pue, ça pue, ça pue....

Je vois Julius remonter la file et passer devant moi. 
J'hésite : soit il veut informer rapidement la tête du groupe; soit il a voulu éviter que les pandores voient sa machine tout à fait d'origine 


Il continue de passer les motards devant moi.

On finit évidemment par s'arrêter et Gatou (flic inside) retourne sur le lieu où Jul avec son Ducati a été retenu avec François. 

Les minutes qui passent me paraissent très longues. Mais les 3 motos finissent par se faire entendre et se montrer aussi.

Un attroupement se fait autour de Jul mais pas le temps d'entendre ses explications : nous sommes attendus au restaurant.

L'arrêt suivant se fait sur un emplacement vaste et plein de graviers 

Mais on parvient à se parquer. Perso, je prends mon temps et je me mets à l'écart de toutes les autres bécanes : 

je suis la seule Yam du groupe

Mais 2 Triumph se mettent près de moi à gauche et les BMW font une file sur ma droite.
Jul et sa Ducat' sont directement à ma droite. 
Je profite de l'occas' et lui demande comment il s'en est tiré.



Je reste sur le cul : rien. Pas d'amende, pas de retrait de permis, pas de...?


L'a eu chaud le p'tit gars.
Apparemment, il aurait remonté la file un peu trop fort aux goûts de nos amis du képi. 
Mais le point de déclenchement de ce bordel vient de cyclistes. 
Jul les aurait pas vu et les aurait donc croisés de manière jugée trop dangereuse. 

Gros discours moralisateur et réprimandes verbales sur la gestion d'une sortie moto non déclarée (pas le droit de bloquer la circulation à notre guise)

Ouf... 

Plus de peur que de mal.
On prend du temps à cet endroit et comme Céline de Manu (Babarxs) est venu avec son gros camion, on a la chance d'y entreposer nos blousons, sacoches pour certains et casques pour tout le monde...


Lentement, on se dirige vers le restaurant à quelques mètres de là.

L'endroit est agréable.


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Les tables se font et JC, Donati et moi, on ne sait pas trop où se poser. 
La ronde au fond nous parait pas mal mais on doit se caler sur les tables où se trouve un broc bleu.

On se lève et on retrouve Cyril et Emilie (tribalroses) face à nous. 


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L'entrée arrive :





salade chèvre chaud









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feuilleté aux moules et crivettes 




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salade de gésiers 



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C'est bien bon.



La suite :  

Volaille au curry 

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Poisson blanc 


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La satiété est atteinte avant l'arrivée du dessert mais bon, on a toujours une petite place pour du sucré...


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Panna cota  

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Crème brulée




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et tarte au choco.


Le café est déjà sur les tables dans des thermos. Et les tasses aussi. 
J'ai droit à un thé 

Avant de quitter le restau, Cyril Emilie et moi nous installons sur les canapés à l'entrée du bistro.
On espère y rester un petit moment mais c'est sans compter sur nos potos.

Tout le monde a décidé de se lever au même instant et on doit donc retourner vers les meules. 

Au cours du repas, 

nous avons eu des nouvelles de Pierre et Babeth.
Clavicule pétée 

...

La chutinette a des impacts violents 


Sur le chemin du retour, on fait une dernière halte pour faire des photos. 



Moi j'en profite pour immortaliser les photographes 


avec ou sans leur consentement 


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Allez, faut qu'on rentre au bercail : on a une dernière soirée à partager.

Après une bonne douche 


Je me retrouve à la table des raconteurs de blagues pendant l'apéro.


J'en connais certaines mais j'arrive jamais à m'en souvenir et les raconter c'est juste un calvaire.

Alors, je profite d'Arnaud, Cid et les autres spécialistes.


Puis vient le moment de passer dans la salle de restaurant.




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A table !!!

ce soir, ça sent les frites  

Un filet mignon les accompagne et pour la touche couleur, une coupelle blanche avec de la sauce barbecue.

Autant vous dire que j'ai rien mangé  

par contre, j'ai beaucoup ri. 

En groupe très restreint, nous faisons une petite blague à Raymond.

Une blagounette, même....


Un peu de poivre sur son oreiller et la salière étendue sur son drap.

La nuit promet d'être assaisonnée.... 




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Ce soir et tout la nuit, le festival rural de la petite ville qui nous accueille va résonner.

On commençait déjà à entendre les basses vibrer à l'apéro.

Et, comme je me suis échappée plus vite que les autres. 

Je suis dans mon bungalow et au lieu de me coucher pour récupérer avant le retour demain, je prépare le paquot. 

Le temps passe. Finalement, je me glisse dans mon lit et tente de fermer les yeux. 

Boom Boom Boom

Ben non, impossible de m'endormir. Je mets un fond musical personnel sur mon portable et j'essaie à nouveau.

Rien n'y fait.



Je suis encore réveillée lorsque Pierre entre dans la chambre. 
Je suis persuadée qu'il s'est assoupi bien avant moi. 

Evidemment, l'alcool, ça aide

Mon esprit finit par lâcher prise quelque part dans cette nuit bruyante.





Au petit matin, mon réveil sonne et je m'aperçois que je suis toute seule....

Bon, je vais déjeuner. On est 3 dans la pièce. Je mange très peu et je ne traîne pas.

A 9h15, les motos sont prêtes. 
On décide de ne pas attendre pour quitter les lieux car c'est une très longue étape qui nous attend aujourd'hui.

Les sandwichs prévus par les organisateurs ne sont dispo qu'à 10h. 

On fait une croix dessus et on claque des bisous à tous ceux qu'on voit. 

Les motos démarrent et on disparaît du camping.


Première halte à très peu de kil. On fait le plein et finalement, on met nos vêtements de pluie.

Le point de mire est Clermont-Ferrand sans autoroute via Nantes. Cholet. Poitiers. Guéret. Aubusson.


On s'arrête vers 11h30 à la première aire dispo sur cette nationale. 
Pierre a déjà faim.
On croise Gatou et sa femme qui repartent. 

Deuxième désir de s'arrêter à Poitiers. 
J'ai besoin de boire un truc chaud.
Il ne fait pas froid mais très humide et une boisson chaude serait la bienvenue. 
Mais on fait un tour de la ville sans succès. 
On trouve une station-service dans laquelle je trouve une machine qui me fait un thé chaud.
Je profite aussi des toilettes et on peut repartir.

Tiens, le ZRX de Gatou qui passe. Apparemment, eux ont trouvé un restaurant sur Poitiers. 

D'ailleurs la faim commence à tirailler mon estomac. J'ai rien dans le bide depuis le matin. 
Mais on roule.

On roule.


Et soudain, un bled parle à Pierre : Bellac.
Mais la nationale est déviée. On continue donc pendant que l'esprit de Donati fonctionne à 200%.

La déviation nous remet sur le chemin de Bellac. On y fait un petit détour pour faire le plein. 
Et là, tilt : c'est ici que Francis habite.

On tente l'appel téléphonique à un ami et miracle : il décroche.

C'est juste : nous sommes à quelques blocs de chez Francis.
Lui et sa femme nous accueille pour un café et un thé. Les biscuits d'accompagnement sont les bienvenus

On fait une pause.

toujours pointu le CR d'Aurore

Marmotte a écrit:

toujours pointu le CR d'Aurore

Ouais bof, je viens de me relire et j'ai oublié de remercier les organisateurs du rasso des potos.
Et plus grave, j'ai zappé la soirée diapo 

Ce petit moment de détente nous a coûté une grosse demie-heure.

Heu...

Désolés sieu' dam' mais faut qu'on lève le camp.
On est attendus et il nous reste encore 3 plombes et quelques 240 kil à faire.
Il est presque 18h quand nos bécanes redémarrent.

C'était très agréable mais va pas falloir traîner sur la route.
Plus de pause clope et ni de pause pipi 



On tartine un peu sur la N145 jusqu'à la sortie d'Aubusson. 


On roule. On roule. 

Et le temps passe.

La journée se termine : le soleil est tranquillement en train de disparaître...
Y'a un autre truc qui a disparu aussi : notre intercom est hs. 
La batterie n'a pas tenu toute la journée.


Bon c'est pas un drame non plus. On sait rouler sans se parler. 

Après une intersection où l'on a tourné à droite, Pierre se stationne tout à coup sur le bas-côté.
Je râle sous mon casque en pensant qu'on s'arrête pour une connerie mais non... 

Le tomtom (fuckyou : c'est son nouveau surnom ) s'est éteint.



C'est quoi c'te blague de merde????

La batterie de fuckyou est naze.   Mais comment on fait? 

On sait où habite nos amis mais on n'est jamais, jamais arrivé par cette route-là.
L'inquiétude n'est que passagère.

J'ai une idée. 
Je vais mettre maps sur mon téléphone et je vais le caler sur ma sacoche réservoir. 

Il est 19h50 et il reste 40 kil. 
Allez on y va pas la peine de traîner plus longtemps ici. 

Dans les parages aussi, y'a de l'humidité. Et très rapidement, la faible clarté solaire cède sa place à la pénombre nocturne...

On passe à côté d'une bagnole complètement retournée dans le fossé.
2 véhicules sont arrêtés mais je ralentis. On sait jamais, peut-être qu'il faut faire quelque-chose. Contacter les secours, etc, etc...


Donati arrive à ma hauteur et me gueule de continuer. Les autres sont déjà stoppés, ils ont pas besoin de nous.
Bon soit, on repart.

A partir de là, c'est compliqué pour moi. J'ai oublié de régler la luminosité du téléphone...

Résultat, je regarde ma sacoche pour la direction, je suis aveuglée par le téléphone 
et lorsque je regarde la route à nouveau, j'ai besoin de quelques secondes pour faire le point ce que je vois. 

Mais, c'est pas grave, on continue.

Nouveau incident de la route dû à la nuit humide. Carambolage entre plusieurs bagnoles. 
Flics et pompiers sur place. On est arrêtés l'espace d'une minute puis on repart tranquillement.
J'ai seulement vu l'avant complètement embouti d'un suv. Moche.

L'appli du téléphone me fait passer par des routes de plus en plus étroites. 
Et bientôt, les limites blanches des bords n'existent plus. 
Ma vitesse a fortement réduit.
C'est vraiment nul de conduire la tête sur autre chose que la route 

Je prends soudain conscience que j'utilise seulement mon frein moteur depuis un bon moment alors que les virages ne sont pas du tout visibles pour Pierre qui me suis. 
Je commence alors à freiner. J'apprendrais plus tard dans la soirée que mon feu arrière aveuglait Donati 

Les routes sont noires et heureusement on ne croise aucun animal sauvage 

Après plusieurs petits virages bien étroits, on finit par remonter dans le village paumé de nos amis.
La descente pour atteindre leur garage est bizarre. Un bon mètre goudronné et le reste du gravier mouillé

Ben, j'y vais. Pas envie de réfléchir. 
Putain j'ai fais une descente de m... j'ai glissé plusieurs fois et j'étais trop fatigué pour réfléchir à mieux gérer mes freins. 

Mais je trouve une place abritée et enfin, je descends de la moto.

Nos amis nous saluent de leur terrasse et il nous faut un peu de temps pour les rejoindre. 

On s'excuse de notre arrivée un peu tardive. Il est presque 21H.
Ils sont trop gentils : ils nous ont attendus pour manger.

On commence par boire un coup.

Je partage une despé avec Nadine tandis que Pierre et Touber boivent du vin rouge.

quelques petites choses à grignoter

Lorsque l'apéro prendre fin, mon estomac se rappelle à mon bon souvenir : j'ai faim.

Nadine pose une grosse casserole sur la table et nous sert une soupe bien chaude.
Le pied ! J'avoue alors que pendant qu'on roulait, j'avais eu une forte envie de dîner avec une bonne soupe.

Elle ne pouvait pas me faire plus plaisir 

Même Pierre se régale. 
Nous continuons avec de la viande froide et des patates. 
Il reste un morceau de viande dans le plat des pommes de terre qui sort du four.
Je préfère de loin manger le bout chaud; tant pis s'il est trop cuit.

On finit même avec un dessert. Un restant de tarte aux fruits. 
Nadine est désolée de nous servir que des restes. On la rassure : c'est juste nickel! 
On espérait pas autant. Je me serais contentée de la soupe 


Il est tard lorsqu'on va se coucher. Mais nous avons le feu vert pour le lendemain matin :

Touber ne bosse pas et on peut donc se réveiller quand on veut !


Alors bonne nuit 

Le lendemain matin après une courte nuit reposante, nous nous retrouvons Donati et moi, seuls dans la cuisine avec la chatte de la voisine (17 ans l'animal)

Nous faisons le point de notre périple. L'étape de la veille : 698.10   sans autoroute 

Il nous reste moins de 500 kil pour rentrer à la maison 

Je trouve ce qu'il faut pour boire un thé bien chaud. Par contre, pour le café, c'est plus compliqué.
La chatte est devant l'appareil et elle n'est pas vraiment ravie qu'on trafique derrière elle. 
De toute façon, y'a un truc qui semble coincé et on va rien casser.

Lorsque Touber se lève, il sauve le besoin de caféine de Pierre.
Il propose aussi de la fouace. Moi, je connais pas. 
Mais je goûte et c'est plutôt bon. 

Le petit déjeuner se poursuit avec l'arrivée de Nadine.
Finalement, va falloir qu'on décolle. 
Il est presque 11h lorsque les meules sortent du garage. 

Le parcours proposé par fuckyou est un peu différent de celui que j'ai regardé sur maps.
Je m'en rends compte quand on ne prend pas la direction d'Ambert.  

Mais comme on a l'habitude de lui faire confiance, on continue.

Les routes sont tout simplement géniales : propres, pas fréquentées et viroleuses à souhaits. 

On prend notre pied! 

On finit quand même par faire une petite pause dans un petit village après une 100ne de kil.
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On poursuit sur le même style de bitume. 
Jusqu'à la prochaine halte 



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On profite de ce moment de calme et de sérénité. 
Nous savons bien que nous allons rejoindre l'A47 gratuite pour rallier les alentours de Lyon.

Ici tout parait en suspens. Deux voitures viendront gêner notre quiétude.

On repart et très vite la circulation va se densifier